"Be a creative sponge" - le Blog de Béatrice VENDEAUD

Financium : A la recherche de la croissance perdue

Ils s'appellent Marie-Noëlle, Ginevra, Yann et Lisa. ils sont jeunes diplômés ou futur diplômés et ils ont pu découvrir pendant deux jours l'univers de la fonction Finance. Après avoir été formé par moi au live-tweet, ils ont pu relayer via Twitter les moments forts de Financium, événement phare de DFCG (Association nationale des Directeurs financiers et Contrôle de gestion). Revivez Finacium grâce à la DFCG TV. 

Voici le Storify de cette aventure.

Réenchantons nos produits et services

Au mois de février, j'ai eu l'occasion d'écrire l'édito de la page "Communication" d'Objectif Aquitaine. Co-créé avec l'APACOM, cette page fait partie du domaine d'intervention de la commission communication que j'anime. Marie Dubois et Pierre Leveugle en assurent la rédaction en chef et je profite de cet article pour les remercier !

Réenchantons nos produits et services

Quand on parle d'innovation, on pense souvent recherche et développement. Or, les TIC nous permettent désormais d'innover sans mobiliser à grand frais des laboratoires et autres centres de recherche. Les réussites d'entreprises au cours des dernières années sont éloquentes : l'avenir est à l'amélioration et à la personnalisation des produits et des services. Le marketing et la communication sont intimement liés à trois tendances lourdes qui généreront de la valeur dans les années à venir et qu'il convient d'intégrer dans notre réflexion quotidienne.
Tout d'abord, la coopération entre les entreprises et leurs clients est essentielle. Il faut sans cesse interagir avec ses consommateurs, les faire participer au développement ou à la customisation des produits. L'atelier Repetto est à ce titre un exemple très parlant.
Vient ensuite le « social inside », bref le réseau intégré dans les produits et les services. A l'instar de Nike+, les entreprises peuvent désormais offrir à leurs clients une expérience sociale et des services plus intéressants.
Enfin, le mot magique pour les années à venir sera la « data ». Il s'agit de rendre les produits et les services plus pertinents, comme le montrent les nombreuses applications qui s'appuient notamment sur « l'open data », mis à disposition par les collectivités locales. « Parking Bordeaux » fournit des informations en temps réel sur la disponibilité des places de parking et est une illustration éloquente de l’utilité de ces données.
Ainsi l'innovation est réalisable au quotidien, pour peu que l'on remette les idées marketing et communication au cœur des projets d'entreprises.

Béatrice Vendeaud
Administratrice de l’APACOM

Lire toute la page. 

Un nouveau site web pour l'APACOM

La semaine dernière, l'APACOM - Association des Professionnels Aquitains de la Communication, s'est dotée d'une plateforme web plus ergonomique et interactive.
J'ai eu le grand plaisir d'animer la commission Communication qui a piloté d'abord l'audit, ensuite la consultation d'agence et enfin la refonte des textes. Le travail de l'agence Aggelos a été très bien reçu par les adhérents et nous travaillons actuellement à la version mobile du site.

Dans une interview pour le blog de l'Apacom, j'ai pu raconter les détails sur le "Making Off" de ce projet et remercier tous les intervenants qui nous ont accompagnés dans cette aventure.   

 

Des débats passionnés aux Tribunes de la Presse 2012

Après avoir assisté à la première édition de cet événement à Arcachon qui m'a inspiré un billet d'humeur sur le devenir de la presse quotidienne nationale, j'ai suivi avec intérêt deux débats :

- Les médias, dictature d'une élite ?
et
- Vivons-nous en démocratie ?

Le premier débat réunissait des journalistes de trois pays : la France avec Patrick Jarreau, l'Allemagne avec Rudolf Balmer, correspondant de la TAZ (TagesZeitung) et la Belgique avec Charline Vanhoenacker, correspondante pour la RTBF.

En réaction au mot "dictature", R. Balmer estime que l'expression est exagérée et populiste, mais il n'est pas inutile de s'interroger sur la pression économique.
P.Jarreau estime également que le mot de dictature est gênant. Pour lui "l'élite" a fait ses preuves par la sélection et non grâce à une oligarchie. Le débat de 2005 sur Maastricht est cité en exemple pour illustrer les divergences entre les élites et la population. S'il est vrai que les média y étaient alors globalement favorables, il était surtout difficile de trouver des plumes qui pouvaient prendre la parole contre le traité. C.Vanhoenacker (RTBF) explique que la Belgique est une société très consensuelle mais constate néanmoins que  globalement les adversaires au traité étaient moins visibles. 
Ce débat français sur la dictature des médias semble à R.Balmer correspondre également à des frustrations dues à la centralisation des médias français et leur parisianisme qui renforce parfois cette impression de pensée unique.

P.Jarreau explique d'ailleurs que dans la presse anglo-saxonne il existe une muraille de Chine entre les pages éditoriales et les pages d'infos. En France il y a peu de séparation. La presse a néanmoins fait des progrès notamment grâce aux médiateurs qui apportent beaucoup dans cette écouté des lecteurs.
C.Vanhoenacker se dit parfois agacée par cette manie française de vouloir tout commenter. " Peut-on avoir un avis sur tout", se demande-t-elle ?  Elle regrette également la "starification" des éditorialistes... "L'editocratie" ne cesse de se montrer à la télévision à l'instar de FOG. Or il ne faut jamais oublier la dichotomie entre une "aristocratie" surexposée et la majorité d'une profession de plus en plus fragilisée.
R.Balmer rappelle également que le modèle économique de la presse française qui appartient souvent à des groupes industriels participe à ce phénomène. La Tageszeitung a une structure économique basée sur la coopérative (société des lecteurs) et connaît de ce fait une plus grande d'indépendance. Enfin, Charline Vanhoenacker rappelle que la formation de journaliste est souvent ouverte qu'à des élites. Le comble est la création d'une école de journalistes à Sciences Po : la boucle est bouclée et les couples se forment entre journalistes et décideurs politiques. Pendant les campagnes électorales un journaliste suit souvent le/la même homme/femme politique et une connivence se crée. P.Jarreau ajoute à cela la standardisation des formations. L'apprentissage de techniques ressemblantes entraîne un appauvrissement de l'expression journalistique. Lors du jeu des questions/réponses, certains ont pu découvrir le terme de "pure player" et une spectatrice a souligné le peu de femmes représentées lors des tables rondes (30 hommes pour 11 femmes), donc du côté de la parité le journalisme a aussi du chemin à faire.

Le deuxième débat réunissait Emmanuel Todd, démographe et essayiste, John R. MacArthur, directeur de Harper's Magazine et Bernard Guetta, éditorialiste du France Inter. Ce fut pour moi une occasion de découvrir les délires d'Emmanuel Todd qui a utilisé cette tribune pour exposer pêle-mêle son discours "anti libre-échange", "anti-gérmanique", "anti-riches" tout en appelant de ses voeux le retour de la "planche à billet" ainsi qu'un rapprochement avec les Etats-Unis et l'Angleterre. On ne lui souhaite pas le retour des monétaristes au pouvoir ;-)
Bernard Guetta a su recentrer ce débat en soulignant que ce dernier aurait été impossible en Chine ou en Iran ; avec tous ses travers qui existent bien entendu, il est tout de même exagéré de penser que nous ne vivons pas dans un pays démocratique.

En tout les cas on ne peut que féliciter les Tribunes de la Presse de sortir des débats "politiquement corrects"; on ne s'y ennuie pas et nous leur souhaitons longue vie !  

Vos cartables sont-ils prêts ?

Chers étudiants,

vous trouverez dans cet article le plan du cours 2012/13 et je me réjouis à l'idée de passer une partie de cette année universitaire avec vous. Nous allons nous pencher ensembles sur la plateforme stratégique et la stratégie de communication et travaillerons en groupes "Junior Agences". Nous participerons cette année au Viadeo Student Challenge. Je vous remercie de bien vouloir respecter les plannings des différents travaux demandés et d'être impérativement présents lors des exercices planifiés.

Par ailleurs, je vous saurai gré de lire attentivement le plan de cours que je joins à cette news et que je vous distribuerai également en format papier dès lundi (à conserver précieusement !!). Ce cours de stratégie de communication nous permettra de "prendre de la hauteur" et d'avoir une vision globale de la communication d'entreprise. La stratégie de communication assure la cohérence et de l'efficacité maximale des différents outils.

En Kdo Bonus une com' astucieuse vu à la rediffusion des Lions d'or 2012 :



Je vous souhaite une excellente rentrée !
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La saga "Lambert et son patron" remporte le Grand Prix EFFIE 2011

J'ai eu le privilège d'assister lundi dernier à la soirée de Remise des Prix EFFIE 2011 au Théâtre de Paris. Créé en France en 1994, le prix Effie France est le seul prix qui récompense les annonceurs et leur agence sur la base de l'efficacité mesurée et prouvée de leur campagne de communication. Il est l'occasion unique de faire valoir le rôle primordial de la communication dans le succès des entreprises et bénéficie également du soutien des grands médias.

Décernés par un jury de professionnels, les prix Effie sont attribués sur la base de l'évaluation objective d'un dossier présenté par les annonceurs ou leurs agences. 
Le site EFFIE France est également une mine d'or pour les étudiants de l'ISEG Marketing & Communication School Bordeaux à la recherche d'études de cas. 

C'est SFR qui remporte le Grand Prix EFFIE 2011 pour sa campagne « SFR Business Team - Lambert et son patron » réalisée par l'agence Leg (agence médias : Carat, agence spécialisée : FullSIX). 

A l'occasion de cette 18e édition du Prix EFFIE France organisée par l'Association des agences conseils en communication (AACC) et l'Union des annonceurs (UDA), les jurés ont primé une campagne B to B, ce qui représente une première. 

Marque créée en 2008, SFR Business Team était confrontée à un déficit de notoriété sur son expertise en téléphonie fixe auprès des PME, marché évalué à 5,1 milliards d'euros de chiffre d'affaires.  

La saga « Lambert et son patron », déclinée en télévision, en publicité extérieure et sur internet, vise à vaincre la force de l'habitude et la peur du changement des dirigeants de PME confrontés à des choix d'opérateurs télécoms. Elle permet à SFR de se positionner de manière drôle et décalée sur l'accompagnement client auprès de cette cible professionnelle habituée à un discours institutionnel.  

Le Grand Prix Effie 2011 récompense l'efficacité exceptionnelle de ce dispositif de communication qui a permis à SFR  Business Team : 

- de faire passer la notoriété spontanée de la marque auprès des PME/PMI de 64 à 85 % (source LH2/GFK 2009-2011);

- de tripler les incitations à se renseigner et à souscrire les offres fixes de SFR Business Team (source LH2/GFK 2009-2011);

- de faire progresser les ventes du segment « fixe », entre 2009 et 2011, de 32 % auprès des PME (source SFR).
Les fans de Lambert peuvent se réjouir car il reviendra sur nos écrans en 2012.

En tout, ce sont 28 campagnes de communication qui ont été récompensées pour leur efficacité mesurée et prouvée, dont 11 d'un Effie Or.

Le Président de l'AACC, Frédérick Winckler, s'est félicité de la créativité des campagnes et a souligné que le maître mot en 2011 était "affinité". Les marques primées sont celles qui ont su créer une complicité et une vraie relation avec leurs consommateurs et qui interviennent sur un territoire de communication distinctif.   

Consulter les études de cas. 

 

PALMARES 2011

GRAND PRIX 

SFR - SFR BUSINESS TEAM : Lambert et son patron - Leg. Carat FullSIX 

ALIMENTATION 

OR  McDONALD'S Et si vous preniez un café chez McDonald's - TBWA\Paris - OMD

ARGENT  McDONALD'S Happy meal value - TBWA\Paris - OMD

BRONZE LUSTUCRU FRAIS Les maniques - Indiana - Vizeum

AUTOMOBILE 

OR  DACIA Dacia Duster « Enjoy » - Publicis Conseil - OMD

ARGENT  EUROPCAR FRANCE La grande compression - Ogilvy France (Ogilvy & Mather et Ogilvy PR)

ARGENT  NISSAN Nissan juke urbanproof energised - TBWA\Paris - TBWA G1 - OMD

BIENS DURABLES 

ARGENT  NESTLE Nescafé Dolce gusto - Publicis Conseil - ZenithOptimedia 

BOISSONS 

OR  RICARD SA Absolut pureté - Being - Carat  

COMMUNICATION CORPORATE 

OR  SFR SFR Business Team : Lambert et son patron - Leg. - Carat - FullSIX

ARGENT BNP PARIBAS Ace manager - TBWA\Corporate 

BRONZE KRAFT FOODS FRANCE Lu Harmony - BETC Euro RSCG - Mindshare 

COMMUNICATION PUBLIQUE ET D'INTERET GENERAL 

OR  GREENPEACE INTERNATIONAL Rainbow warrior - DDB Paris   

ARGENT  LE FONDS MONDIAL DE LUTTE CONTRE LE SIDA, LA TUBERCULOSE ET LE PALUDISME 

Born HIV free - Ogilvy France (Neo@Ogilvy et Ogilvy PR) 

CULTURE ET LOISIRS 

OR  TABLE 14 Le grand jeu - DDB Paris - Mec Active Engagement - Re-mind

ARGENT PMU Le PMU se met au sport - Publicis Conseil - ZenithOptimedia   

BRONZE CANAL + Maison close - BETC Euro RSCG - Havas Media 

DISTRIBUTION 

OR  AUCHAN Les 25 jours Auchan - Proximity BBDO - MPG   

ARGENT MONOPRIX Non au quotidien quotidien - Havas city - PosterScope 

BRONZE  KFC Boxmaster obsession - Born to run - Carat

ENTRETIEN ET PRODUITS DE GRANDE CONSOMMATION NON ALIMENTAIRE 

OR  SPONTEX  Gratt'action - TBWA\Paris - Vizeum 

HYGIENE BEAUTE SANTE

OR YVES ROCHER Toucher les femmes au cœur, épisode 2 - M&C Saatchi.Gad - Vizeum 

MODE ACCESSOIRES LUXE   

ARGENT SAMSONITE  Campagne multicanale « Cosmolite » - 6:AM (Groupe FullSIX)

BRONZE  DOMYOS/GROUPE OXYLANE Gym'y - Fred & Farid Paris - KR Media

PETITS BUDGETS 

OR  EUROPCAR FRANCE La grande compression - Ogilvy France (Ogilvy&Mather et Ogilvy PR)

ARGENT  ISLA DELICE Fièrement Halal - Herezie - JM Primetime     

SERVICES 

OR  BOURSORAMA BANQUE La banque en ligne avec son époque - BETC Euro RSCG - Aegis Media France 

ARGENT  BOUYGUES TELECOM Joséphine - DDB Paris - KR Media - ZenithOptimedia 

BRONZE ORANGE FRANCE Open maison connectée - Publicis Conseil - Havas Media 

Le jury n'a pas décerné de prix dans la catégorie « Annonceurs PME/PMI »

 

Déconstruction de plateforme stratégique : DIESEL

Chaque semaine, les étudiants de l'ISEG Marketing & Communication School Bordeaux présenteront la plateforme stratégique d'une marque emblématique. Aujourd'hui c'est au tour de Diesel :   

Analyse du Capital marque :

• Ancrage de la marque, ses racines : Renso Rosso - Diesel, c'est lui. Difficile en effet de dissocier l'entreprise du patron charismatique. Le jean « used », déchiré, délavé, ce qui est totalement différent des usages habituels. Renzo Rosso redonne vie au jean et le détourne de son image conventionnelle. 

• Le 1er logo plus explicite inspiré des Apaches, Red Skins, qui faisaient un tabac chez les jeaners de l'époque : une tête de Mohican accompagnée du slogan «Only the Brave». Ce logo donne à la marque une forte personnalité, l'esprit rebelle s'inscrit à même le vêtement et restera toujours associé à la marque. En 1992 il a l’idée d’inventer le slogan "For Successful Living" qui vient s’ajouter à son logo. Puis, une petite languette rouge cousue sur la poche droite pose sa griffe sur chacun de ses produits, une identification à la marque qui est toujours présente aujourd’hui. 

• Personnalité de la marque : REBELLE ; ANTICONFORMISTE ; IRONIQUE ; DECALE ; INSOLENTE ; SEXY;
• Ambition de la marque : DIESEL se veut être une marque innovante. Elle nous le prouve avec le renouvellement de ses collections, ses séries limitées, "être tendance en créant sa propre mode" et ainsi répondre aux attentes de ses consommateurs. Diesel n’a pas d’icône, d’égérie de marque; la marque se sert de modèles différents. Comme une marque innovante, elle préfère changer de modèle comme elle le fait avec ses produits. De plus elle souhaite continuer d'accroitre sa visibilité et sa notoriété en créant le buzz à travers ses défilés, à travers sa communication très provocante.
  
  Lire la suite dans la document pdf :

Download DIESEL FIN.pdf (16443.7K)

Déconstruction réalisée par Sophie GURRUCHATEGUI; Paulin VAYSSIE; Julien DUREPAIRE; Justine COLOMER étudiants de 3e année ISEG Marketing & Communication School Bordeaux

 

"Pour une bonne nouvelle, c'est une bonne nouvelle !"

La saison 3 de Darketing commence par deux excellentes nouvelles : l'émission emblématique est désormais "co-brandé" avec l'ISEG Marketing & Communication School et l'épisode 1 accueille un célèbre "spin doctor" français.

 

Darketing est un programme vidéo court dédié à l'actualité littéraire du marketing et de la communication. Chaque épisode de la série est réalisé par les équipes du Groupe IONIS en partenariat avec le site « Darkplanneur - l'Observatoire du monde contemporain » lui-même piloté par Eric Briones et Thomas Mondo, deux blogueurs influents par ailleurs concepteurs-rédacteurs dans des agences de publicité emblématiques.
Pour la saison 3, lancée à la rentrée 2011-2012, le programme sera "co-brandé" avec l'ISEG Marketing & Communication School et l'habillage a donc été totalement revu. 

L'invité de l'épisode qui lance ce nouveau partenariat, n'est autre que le célèbre « spin doctor » français, Thierry Saussez. Conseiller en communication institutionnelle et politique français, il a participé à ce titre à plus de 500 campagnes électorales dont celles de Jacques Chirac, Édouard Balladur, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy. Dans l'épisode que vous pourrez découvrir ci-dessous, il se penche sur l'énigme du pessimisme français (rappelons que nous sommes les premiers consommateurs de tranquillisants en Europe), alors que 80 à 90 % de français interrogés déclarent régulièrement d'être heureux. Thierry Saussez explique que l'enjeu des années à venir est "de transformer la somme de nos confiances individuelles en une grande force collective", afin de sortir du pessimisme ambiant.

Le Campus IONIS déroule le tapis rouge en l'honneur d'Alain Juppé

Près de 450 invités ont accompagné la journée d’inauguration du Campus IONIS Bordeaux Jardin Public ponctuée de plusieurs moments forts. Dans la matinée la presse et les parents ont pu assister aux ateliers organisés par les écoles afin de présenter leurs spécificités. Démonstration 3D par Epitech, atelier modèle vivant avec les étudiants d’e-artsup, simulation d’un jeu bourse dans le workshop ISEG Finance School, exposition de campagnes de publicité réalisées par les étudiants d’ISEG Marketing & Communication School et « last but not least » un cours sur la stratégie Walmart dans l’ISEG Business School.

Devant un public composé de parents, professeurs, entreprises, étudiants ainsi que d'un grand nombre d'élus, Alain Juppé s’est félicité du regroupement des 750 étudiants de l’ISEG Group, d’Epitech et d’e-artsup sur un seul campus à Bordeaux. Il a jugé les salles de cours très lumineuses et a estimé que le bâtiment de 2500 m2 offrait un cadre de travail très stimulant. Il a encouragé les étudiants à entreprendre et à soutenir l’activité économique de la région et surtout de rayonner par leur enthousiasme dans une France à l’humeur morose comme en témoignent les récentes enquêtes d’opinion.

Marc Sellam, Président d’IONIS Education Group a d’ailleurs souligné que « ce n’est pas seulement un lieu de formation que nous inaugurons aujourd’hui, mais aussi une porte ouverte sur le monde ». Le Président d’IONIS Education Group a remercié Alain Juppé pour son action dans la modernisation de la ville de Bordeaux ainsi que pour son intérêt soutenu et son soutien constant. Il a conclu en expliquant que le groupe entend contribuer par ses diplômés au rayonnement et au développement de l’intelligence des entreprises bordelaises et aquitaines. Une fois la plaque d’inauguration découverte, tous les participants ont investi l’immense cafétéria ainsi que la cour du campus qui, grâce au soleil éclatant, donnaient un excellent avant-goût de ce que seront ces espaces au printemps.

 Lire aussi l'article paru aujourd'hui dans la Vie Economique 

 

Eric Cantona n'a pas fait sauter les banques

L’ex-footballeur Eric Cantona a mis un pavé dans la mare en participant à une journée de boycott des banques le 7 décembre par un "retrait bancaire symbolique" qu'il a effectué dans une petite ville dans la Somme.

Marc Drillech, directeur général du Groupe IONIS et également  auteur du livre « Le boycott : Le cauchemar des entreprises…et des politiques » ed. LPM, a été interviewé le 7 décembre au sujet de cette affaire dans le journal télévisé d'Elise Lucet à 13h sur France 2.

Pour visualiser le JT disponible jusqu’au mardi 14 décembre 2010, cliquer ici. (Time code pour l’extrait vidéo 08:00).

Mais le boycott reste un exercice difficile, et rare sont les exemples où une telle action ait eu des conséquences durables sur l'économie d'une entreprise. Néanmoins l'image des banques a déjà été sérieusement impacté lors de la crise financière et cette opération n'est surement pas été bénéfique pour celles-ci. Il est d'ailleurs dommage qu'elles n'aient pas eu le réflexe de retirer immédiatement leurs publicités télé pour cette période, d'autant que la compagne d'Eric "Le Rouge" a participé elle-même à une campagne de publicité pour LCL.

Rappelons que l'une des règles d'or en communication pour les entreprises cibles d'un boycott, est de remplacer les campagnes de publicité par des relations publiques et de rester discret tout en jouant la transparence.