Il y a quelques semaines, j'ai eu le plaisir de présenter les résultats du 1er baromètre de la communication responsable aux côtés de mon binôme Nicolas Chabrier, de Mathilde Mortemard de Boisse de l'excellent institut d'études néo aquitain COHDA et avec l'expertise de Bénédicte Delu de Cal.
Merci à Bixente Etcheçaharreta, porte parole de la Région Nouvelle-Aquitaine et Estelle Gentilleau, présidente de l'APACOM pour leur mot d'accueil et leurs analyses pertinentes.
La communication responsable : un atout stratégique sous-exploité
Cette première édition a mis en lumière une véritable prise de conscience des enjeux RSE dans le secteur de la communication, mais aussi les défis à relever pour structurer davantage ces pratiques.
📊 Des chiffres clés révélateurs
Avec 322 répondants issus d’agences, d’annonceurs, d’institutions et d’indépendants, cette enquête dresse un état des lieux inédit sur l’intégration des démarches responsables dans la communication. Parmi les enseignements forts :
✔97% des personnes interrogées jugent que la mise en place de la RSE reste une affaire de conviction.
✔ 76% des agences et 75% des annonceurs ont déjà initié une démarche RSE, mais l’engagement reste diffus et parfois peu structuré.
✔ Les freins principaux restent le manque de temps (46%), le manque de connaissances (43%) et le manque de moyens financiers (31%).
🎯 Communication responsable : les agences montrent l’exemple
L’étude montre que la communication responsable est encore sous-exploitée, malgré une prise de conscience grandissante :
✔ En moyenne 72% des structures communiquent sur leur démarche RSE (78% pour les agences et prestataires) et 71% des collaborateurs sont engagés dans la RSE (83% pour les agences et prestataires).
✔ 46% des structures déclarent mener une politique de communication responsable.
✔ Les principales actions mises en place concernent le print (89%), la gestion des déchets (84%), les achats (83%) et l’inclusion (70%). En revanche, le digital reste à la traîne (59 %).
✔ Les principaux freins à la communication responsable sont le manque de mesure d’impact (56%), le manque de ressources (45%), la résistance au changement (31%) et le manque de formation (30%).
Communication responsable : quels bénéfices ?
L’étude souligne que 70% des répondants perçoivent des bénéfices à la communication responsable, mais ces bénéfices varient selon les priorités des structures :
✅ Renforcer la confiance des parties prenantes (priorité pour les grandes entreprises et les organisations dotées d’un service RSE).
✅ Améliorer l’image de marque et répondre aux attentes des consommateurs (enjeu clé pour les agences et prestataires).
✅ Impacter positivement l’environnement et la santé (objectif majeur pour les acteurs du secteur public).
🚀 Et demain, quelles perspectives ?
Voici les principales actions envisagées par les personnes et les structures interrogées :
📢 Développement de nouvelles politiques : 47% des organisations souhaitent mettre en place une charte, un référentiel ou des engagements de communication responsable.
📢 Obtention de labels et certifications : 32% considèrent ces dispositifs comme un levier clé pour crédibiliser leur engagement.
📢 Renforcement du dialogue avec les parties prenantes : 27% souhaitent intégrer davantage leurs collaborateurs et partenaires dans la démarche.
📢 Investissement dans la formation : 23% des répondants prévoient de suivre des formations spécifiques pour structurer leur approche.
Mais près d’un quart n’envisage aucune action supplémentaire pour l’instant.
🙏 Un grand merci aux partenaires du baromètre : la Région Nouvelle-Aquitaine, COHDA, Réseaux Com' Nouvelle-Aquitaine et Orange
🙏 Un grand merci également aux partenaires de la brochure pour leur soutien : Département de la Gironde, ISEGCOM Campus Bordeaux et Université Bordeaux Montaigne #ISIC
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