Suite à mon article précédent "Les marques face à l'exigence de la transparence" , j'ai réalisé l'édito de la Newsletter mai 2012 de l'APACOM.
Pour ou contre l'hyper visibilité ?
La notion de « transparence » est sur toutes les lèvres, notamment en période électorale. Le cas de conscience récent concernant la divulgation des résultats des présidentielles sur Twitter montre bien que code électoral et société de l’information ne font pas bon ménage. Parallèlement, la vie privée des candidats fait désormais partie intégrante de leur programme électoral et les images sont aussi prolifiques qu’intrusives.
Gilles Deleuze nous avait prévenus : nous vivons désormais dans une société du contrôle « un régime qui n’en a jamais fini avec rien » où l’on veut tout savoir sur tous, grâce à « un contrôle continu et la communication instantanée. » Cette hyper visibilité touche également les marques.
L’excellent livre blanc publié par le Think Tank de l’AACC Customer Marketing « La transparence, une réponse à la défiance », démontre bien le comportement paradoxal des individus très préoccupés par la protection de leur vie privée alors qu’ils exigent plus de transparence de la part des entreprises et de la classe politique. En réalité, atteindre la transparence « absolue » est aussi utopique que tyrannique. Les marques comme les consommateurs s’efforcent à ne pas tout dévoiler de leur intimité et apprennent à gérer leurs images respectives. Ainsi parlera-t-on davantage de « translucidité » qui laisse passer la lumière en masquant les détails… au plus grand soulagement de tous !
Lire toute la Newsletter de l'APACOM, mai 2012
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