Les produits culturels sont des produits comme les autres. Victime d'une promo particulièrement bien orchestrée, j'ai acheté avant les vacances "Ce qu'aimer veut dire" de Mathieu Lindon.
Quand j'ai lu, il y a quelques années, "Surveiller et punir" de Michel Foucault, j'ai été sous le choc de ce livre génial d'autant qu'il reste, comme tous les grands livres, totalement d'actualité. Il propose une grille d'analyse d'événements allant des lapidations organisées par les talibans jusqu'aux ambitions ubiquitaires des dispositifs de vidéosurveillance ou des moteurs de recherche.
J'étais donc tout naturellement intéressé par la vie de cet homme d'exception. Erreur fatale. Je n'en crois toujours pas mes yeux, ce livre est affligeant. Tout d'abord il est très mal écrit; le lecteur est souvent obligé de revenir sur des phrases et parfois il se demande si des paragraphes entiers ne seraient pas passés par le logiciel de "Google translate".
Un exemple typique de "surpromesse" : on devait y trouver de l'intellect, du sexe, de la drogue et de l'amour. On en ressort bredouille avec tout juste une ou deux phrases à recycler dans un revue sur l'immobilier spécialisée dans les appartements bobo du 6ème. C'est tellement abscon et mal écrit que l'on se demande s'il ne s'agit pas de faux texte !! C'est la première fois que je m'oblige à finir un livre parce qu'il m'en a coûté 18 euros; un investissement franchement execrable !En regardant a posteriori d'autres critiques, je me rends compte que le livre a reçu quatre étoiles par Télérama... cela aurait dû me mettre la puce à l'oreille;-)
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