Diesel nous botte le c**
Cette nouvelle campagne Diesel totalement déjantée, se base sur une accroche simple et osée: « not made for running (great for kicking asses) ». Une campagne qui suit les traces de la précédente « Be Stupid » lancée en début d'année au ton dérisoire et humoristique.
Pour ce qui est de créer une campagne visible et décalée la griffe se débrouille plutôt bien.
Diesel a lancé 7 vidéos virales et a aussi produit plusieurs prints les déclinants (moins originaux). On a adoré le fait qu’elles soient toutes très différentes.
Nous avons une campagne de notoriété avec un potentiel viral énorme et un contenu additionnel disponible sur le site de la marque.
Ils proposent de kicker la personne de son choix et d'élire la future victime des chaussures virtuelles d'internautes en colère...
Conclusion: Que l'on l'aime ou non c'est assurément une campagne qui sera vue, revue et partagée dans le monde entier.
Le Message de Vebu
Les Allemands ont créé un évènement qui a du mordant. Celui-ci ayant porté à polémique, nos amis végétariens ont profités d’un relais médiatique mondial impressionnant. Explication dans une émission de Culture Pub.
Tout commence par la vidéo virale d’un chef ventant les mérites de la cuisine d’une tribu sud-américaine ayant la réputation d’être cannibale.
Il annonce l’ouverture d'un restaurant (cannibale donc !) à Berlin. Très vite les médias se sont jetés sur cette information relayée sur toute la planète dans la presse, sur le net et même dans certains JT !
Il faut dire que tout avait été fait pour : des annonces pour recruter des employés ou des fournisseurs, des donneurs...
Une campagne print a aussi été réalisée à Berlin pour communiquer sur l’ouverture, si bien qu’il était virtuellement complet !
C'est lors de la soirée d'ouverture que le véritable message fut révélé : promouvoir l'association Vébu et sensibiliser aux abus de la consommation de viande.
On a vraiment aimé le buzz qu'elle a provoqué, notamment la façon dont elle a réussi à manipuler différents relais médiatiques.
C’est une campagne totalement réussie, à coût réduit pour une couverture médiatique mondiale (comme quoi on peut faire avaler n’importe quoi à n’importe qui !).
Cependant, la cause ne nous a pas sensibilisés. Le buzz restera probablement plus en mémoire que le message en lui même.
Amnesty International signe une belle campagne.
En 2007 Amnesty International avait surprit le public avec sa très belle campagne vidéo pour dénoncer les pratiques de torture/la maltraitance/les dictatures et dans laquelle elle expliquait de façon imagée la puissance d'une signature.
Aujourd'hui Amnesty International (avec l'agence EJE DDB) se décide à sortir la déclinaison print de cette campagne avec cette fois ci, une prédominance de l'idée créative qui sacrifie l'aspect artistique de l'affiche:
On a plus aimé pour le principe plus que pour le visuel qui reste assez simple.
Ce qui nous fait demander si on aurait pu comprendre le print sans avoir vu la campagne précédente au préalable...
L'idée créative reste bonne (le pouvoir des signatures qui fait, par exemple un barrage anti-fusillade) mais on aurait probablement trouvé la campagne excellente si elle n'avait pas été aussi « facile ». La campagne vidéo ayant déjà 3 ans cette nouvelle en version print n'est au final qu'une adaptation.
On a donc aimé la façon dont elle a été transposée mais on regrette le manque d'originalité qui n'est pourtant pas habituel chez Amnesty International.
"Tour de la Com' du Lundi" réalisé par Bertrand Claverie, Anouk Coulomes et Jordan Charlet - Etudiants en 3e année - ISEG Bordeaux
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