JCDecaux
JCDecaux est un groupe français spécialisé dans la publicité urbaine. Il a lancé mercredi 13 octobre dernier une nouvelle application Iphone (U-Snap). Le but consiste à prendre en photo trois affiches (qui changent chaque semaine) situées dans le mobilier urbain, les transports, etc… et de les envoyer (selon les instructions).
Ensuite, un tirage au sort est effectué et plusieurs lots sont à gagner (par exemple : Séjour pour deux personnes à New-York dans un hôtel 4*, Ipad, etc…).
Avantages pour les consommateurs :
Lorsque la personne a pris la photo d’une des affiches, elle bénéficie d’informations telles que :
* Géolocalisation des points de vente à proximité;
* Vidéos (bandes annonces, interviews, clips...);
* Informations sur un nouveau produit ou un événement de la marque;
* Offres promotionnelles et bons de réductions;
* Jeux-concours.
Avantages pour les annonceurs :
Cela permet aux annonceurs d’innover en matière de communication et de faire participer le consommateur. L’annonceur établit une relation de proximité avec le consommateur. De plus, le coût de ce genre de campagne est le même qu’une campagne d’affichage classique. L’annonceur ne paie que l’hébergement de données.
A partir du 20 octobre il y aura une campagne explicative d’affichages et d’autocollants. Mais il y aura aussi des sms qui seront envoyés aux propriétaires de Iphone afin de leur proposer l’application qui est gratuite. L’application sera prochainement disponible pour Android, Blackberry et Nokia. Enfin, une page facebook sera bientôt dédiée à cette application.
U-Snap a été développé avec Telequid, société française spécialisée dans les médias interactifs.
Ce qu’on en pense :
Nous avons téléchargé l’application pour voir ce qu’il en était. C’est facile d’utilisation, et on ne peut pas tricher. Nous trouvons ce concept innovant et cela permet aux consommateurs de s’intéresser de nouveau aux marques. Il n’y a pas véritablement de point négatif à cette nouveauté qui permet de se rapprocher du public en le faisant participer.
Sources : http://www.e-marketing.fr/Breves/[email protected]
ING Direct
ING Direct est une banque on-line d’origine hollandaise permettant à ses clients de gérer leur épargne de manière autonome.
Selon des études, la banque ING Direct fonctionne surtout grâce au bouche à oreille.
En Italie, la marque a proposé une série de panneaux d’affichage interactifs avec des humains dessus.
C’est l’agence Leo Burnett, à l’origine de cette campagne, qui a choisi des clients de la banque. A noter que le site de l’agence est original.
Exemples d’affiches « humaines » :
Cette campagne s’est aussi faite sous forme de vidéo.
Ce qu’on en pense :
Grâce cette idée, il y a eu de nombreuses retombées de la presse, et de bouche à oreille car les passants devaient être étonnés de voir ce genre de publicité. Cela permet de créer du ramdam.
De plus, les clients de la banque ING se sentent valorisés parce qu’ils représentent cette banque. C’est aussi un moyen pour la société de moins de dépenser tout en faisant plaisir aux consommateurs et en innovant.
S ocial Network
Le 13 octobre dernier est sorti dans les salles de cinéma l’un des films les plus attendus de l’année : "Social Network".
Ce film retrace le parcours du créateur du réseau social Facebook, Mark Zuckerberg. On peut y voir les différentes étapes traversées par Zuckerberg : ses études à Harvard, la rupture avec sa copine de l’époque, le « vol » de l’idée de réseau social à ses amis, et enfin, le lancement de Facebook.
Sorti aux Etats-Unis depuis le 1er octobre, ce film a connu un succès immédiat avec déjà trente millions d’euros de revenu. Et c’est également le cas en France où il occupe la première place au box office.
L’attente autour de ce film se situe surtout sur la polémique qu’elle a créée avec le vrai Mark Zuckerberg. Ainsi, le créateur de Facebook a vu d’un très mauvais œil la réalisation de ce film car il porte préjudice à son image personnelle et également à Facebook. En effet, on le présente comme un gamin, un geek en colère contre le monde. Mais surtout c’est l’idée du vol du concept de Facebook à ses amis qui est le plus dangereux.
Ce film représente donc des enjeux énormes pour Facebook. Tout d’abord, c’est une très mauvaise publicité auprès du monde financier, et ce, juste avant l’introduction de Facebook en bourse, prévu en 2012 (évalué à vingt milliards d’euros). De plus, son image en prend pour son grade, notamment auprès des adultes. Enfin, l’image du génie sympathique de Mark Zuckerberg prend aussi un sacré coup, et surtout, le met en avant auprès du grand public.
Pour réduire les impacts de ce film et conserver une bonne image, Mark Zuckerberg minimalise l’importance de ce film ainsi que sa crédibilité. Enfin, il a également effectué récemment un don de cent millions d’euros à la ville de Newark dans le New Jersey afin de rénover les écoles.
Cependant, on peut voir que les effets sur Facebook ne sont pas tous négatifs car la fréquentation du réseau a profité d’une augmentation depuis la sorti du film.
Ce qu’on en pense :
Ce n’est pas tant les péripéties de la création de Facebook qui nous ont interpellées, mais plutôt le fait que l’on fasse un film sur la vie de Mark Zuckerberg alors qu’il n’a que 26 ans !
De plus, il sera intéressant de voir la stratégie de communication de Facebook pour « redorer » son image.
Enfin, la réaction de Mark Zuckerberg (dons de 100 millions d’euro à Newark juste avant la sortie du film) nous laisse perpexple, et nous pouvons douter de ses motivations.
PMU : Publicité de l’année 2010
Lors du Sportel 2010 tenu à Monaco, les publicités du PMU (Tennis et rugby), conçues par Publicis, ont été nommées meilleures publicités de l’année 2010, et nous en sommes entièrement d’accord avec ce choix.
Ce qu’on en pense :
Cette campagne réalisé par Publicis est une rupture des campagnes précédentes du PMU (« c’est facile de gagner »), et rend l’image du PMU beaucoup plus sympathique.
Enfin, dans le segment des paris en ligne, le PMU se voit récompenser avec les meilleures publicités, à l’instar de Bwin, et Parienligne.com
"Tour de la Com' du Lundi" réalisé par Pierre Gaucher et Sébastien Flamant - Etudiants en 3e année - ISEG Bordeaux
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