Hélène VANLATHEM est une jeune diplômée de l'ISEG Paris (Promo 2008) qui vit une fabuleuse aventure sur le site archéologique d'Alésia où le fameux architecte Bernard Tschumi a conçu un projet architectural époustouflant. Le site accueillera bientôt le MuséoParc. Hélène nous parle avec passion de son poste de chargée de communication et de sa nouvelle vie à une centaine de kilomètres de Paris.
2AI : Bonjour Hélène, vous êtes une ancienne de l'ISEG Paris, Promo 2008 Programme EXECUTIVE et vous êtes aujourd'hui chargée de communication à la SEM Alésia qui gère le site archéologique du même nom. Pouvez-vous nous présenter cette structure en quelques mots ?
Hélène VANLATHEM : J'ai été recrutée par la SEM Alésia – une Société d'Economie Mixte – qui a pour mission de gérer le site archéologique d'Alésia puis le futur MuséoParc pour le Conseil général de la Côte-d'Or dans le cadre d'une délégation de service public.
Béatrice Vendeaud : Bernard Tschumi, le célèbre architecte du parc de la Villette et du nouveau Musée de l'Acropole réalisera le nouveau MuséoParc, pouvez-vous nous parler de ce projet dont vous devez assurer la communication ?
Hélène VANLATHEM : Avec plaisir ! Ce projet m'enthousiasme beaucoup et c'est une chance pour notre équipe de travailler avec un si grand architecte.
C'est un projet à la fois architectural, paysager et scénographique. Deux bâtiments circulaires symbolisent l'encerclement des Gaulois par les Romains. Leurs revêtements extérieurs les distingueront: bois pour le Centre d'interprétation en référence aux fortifications romaines, pierre pour le Musée archéologique rappelant le rempart gaulois.
Lieu d'histoire et de mémoire connu de tous, le site d'Alésia fait partie du patrimoine national depuis la fameuse bataille qui opposa Vercingétorix à César.
Le MuséoParc, c'est tout d'abord un Centre d'interprétation incluant la reconstitution d'une partie des lignes fortifiées romaines. Il présentera le siège de 52 avant J.-C. En l'inscrivant dans le cadre de la conquête de la Gaule, il déclinera ses conséquences historiques, mythiques et idéologiques.Un Musée archéologique ouvrira en 2014 et sera consacré à l'évolution des cultures sur le site.
Le MuséoParc comprendra également un vaste réseau de Parcours-découverte pour appréhender physiquement l'ampleur du théâtre des opérations grâce à des circuits de randonnée.
Béatrice Vendeaud : Pourriez-vous nous présenter votre métier au quotidien et nous décrire une journée "type"? Hélène VANLATHEM : Cela va être difficile car mes journées ne se ressemblent guère...! Mais c'est aussi ce qui me passionne dans ce poste.
La première composante du MuséoParc – le Centre d'interprétation – ouvre en mai 2011. Nous accueillons aujourd'hui 30 000 visiteurs et nous en attendons 100 000 en 2011. Ma mission au quotidien est la gestion de la communication du site actuel – les vestiges d'une ville gallo-romaine postérieure à la célèbre bataille de 52 avant J.-C., mais aussi l'organisation de la communication de l'ouverture du MuséoParc. Il faut être sur les deux fronts en même temps et jongler avec les dossiers.
C'est évidemment très intéressant d'arriver dans une structure encore jeune qui s'organise peu à peu.
Mes missions sont très diverses : mise en place d'une photothèque et d'un logiciel pour gérer les contacts presse, réflexion sur la charte graphique, éditions de dépliants et brochures, promotion des animations proposées sur le site archéologique, mise à jour du site internet, création d'un blog, participation à des salons professionnels et grand public tourisme...
Je travaille aussi en étroite relation avec ma collègue en charge du marketing et arrivée en même temps que moi. Elle a une grande expérience dans le secteur touristique et j'apprends plein de choses!
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