Cette année, j'ai l'immense plaisir d'accompagner l'ESME, école d'ingénieur centenaire, dans ses RP.
Plongez au cœur d’Humain Re-Connexion, l’exposition immersive qui réunit dix artistes internationaux pour redéfinir notre relation à la technologie. Du 22 au 26 janvier 2025 à l’ESME Paris, explorez cinq étages d’installations interactives où l’art numérique fusionne innovation et humanité. De la métamorphose des données cérébrales en paysages sonores à des jeux tactiles réinventés, chaque œuvre vous invite à redécouvrir vos sens et à repenser votre lien avec le virtuel. Une célébration de l’humain, là où algorithmes et émotions se croisent.
À l’ère numérique, quelle place reste-t-il pour l’humain ?
Cette question est au cœur d’Humain Re-Connexion, une exposition d’art numérique présentée à l’ESME Paris du 22 au 25 janvier 2025 au 34, rue de Fleurus, 75006 Paris. Une traversée sensorielle réunit dix artistes internationaux qui interrogent notre relation à la technologie à travers des œuvres immersives et interactives. À l'heure où l’intelligence artificielle transforme nos vies, cette exposition prouve que derrière les algorithmes se cache une véritable poésie.
L’art au croisement de l’innovation et de l’émotion
Dès l’entrée, le visiteur est invité à repenser ses perceptions. Au rez-de-chaussée, Baron Lanteigne joue avec le réalisme et l’imaginaire. À travers des mains virtuelles métamorphosées en formes cristallines ou végétales, il explore la dualité entre tangible et virtuel. Sa démarche rappelle que, même dans le numérique, le geste humain reste central.
Au deuxième étage, le duo Scénocosme (Anaïs met den Ancxt et Grégory Lasserre) propose deux installations qui subliment les relations humaines. Dans Light Contact, des faisceaux lumineux et des sons réagissent à la proximité des visiteurs, créant des connexions inattendues. Dans Rencontres imaginaires, un écran-miroir révèle un reflet interactif où des visages virtuels viennent questionner notre rapport à l’autre.
Au même étage, Mélanie Courtinat, avec The Siren, brouille les frontières entre cinéma et jeu vidéo. Le spectateur devient acteur d’un récit interactif aux multiples dénouements, une réflexion sur le pouvoir de l’imaginaire et des choix dans des univers virtuels.
Une quête d’identité dans le flux technologique
Le troisième étage pousse l’interrogation plus loin. Jisoo Yoo transforme l’identité en flux de particules numériques. Son installation réagit aux mouvements du corps, explorant le "Je" comme une entité mouvante dans un environnement numérique.
En collaboration avec Jan Kriwol, Markos R. Kay fusionne biologie et intelligence artificielle dans Urban life Form. Cette œuvre révèle la complexité et la fragilité des systèmes vivants, mêlant esthétique et réflexion écologique.
Technologie et humanité, une tension créative
Au quatrième étage, l’artiste Cyril Martin, Alumni ESME et co-fondateur d’Uncanny Valley Studio, propose une critique des réseaux sociaux avec Love Me Square. Ce clip vidéo met en lumière les paradoxes du narcissisme numérique, entre euphorie des likes et vacuité existentielle.
Avec Corps Raccord, Raphaël Isdant invite deux participants à activer une corde virtuelle en maintenant un contact peau à peau. Cet échange physique et digital déclenche un oracle nourri par des pensées collectées sur le réseau social X, symbolisant l’interdépendance des énergies yin et yang.
La technologie au service du toucher et du rêve
Le cinquième étage conclut cette traversée sensorielle. Dans Sponge Game, Antoine Fourneau et Manuel Braun réinventent le toucher à travers un jeu collectif, démontrant que la technologie peut devenir un vecteur d’interactions humaines riches.
Justine Emard plonge les visiteurs dans un dialogue entre neurosciences et intelligence artificielle avec Sonorama. Captant les rêves humains, son œuvre les réinterprète en paysages sonores et visuels, créant une expérience profondément introspective.
Enfin, l’atelier Dataflaw de Romain Astouric offre aux lycéens l’occasion de transformer des lignes de code en œuvres d’art. Une initiation où créativité et technologie se rencontrent, permettant à chaque participant de repartir avec sa propre création.
Une ode à l’humain dans un monde digital
Loin des visions dystopiques d’une technologie déshumanisante, Humain Re-Connexion propose une réflexion sensible et inspirante. Chaque œuvre, par sa singularité, révèle les potentialités d’une technologie réinventée pour enrichir nos vies et célébrer nos sens.
Alors que l’intelligence artificielle continue de redessiner nos horizons, cette exposition rappelle que l’innovation n’a de valeur que si elle reste au service de l’humain. Une invitation à explorer, ressentir et redéfinir ce que signifie être humain dans un monde numérique.
Humain Re-Connexion, du 22 au 26 janvier 2025 à l’ESME Paris. Entrée libre sur inscription.
Cinq étages, dix artistes, et une promesse : celle de reconnecter l’humain à travers l’art et la technologie. Une expérience immersive à ne pas manquer.
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